L'art de nÖuer

Les japonais ont fait de l’activité de nouer de simples cordelettes un art. Avec ou sans jeu de mots (mais on va dire avec, hein ! soyons clairs), faire des nœuds et en comprendre la complexité revient bel et bien parfois à philosopher.

Du désir à la réalisation, de l’apprentissage à l’exécution de véritables chefs-d’œuvre… voici l’art de nouer comme école de la vie… ou du moins son illustration. Des exemples ? Liens du sang, tissu social ou réseaux, d’aucuns tirent les ficelles (du métier ?) ou suivent un fil conducteur pour découvrir la trame de l’histoire, desserrer les cordons de la bourse, atteindre le nœud de l’intrigue et démêler l’écheveau des questions qui s’enchaînent ou de la théorie des cordes qui embrouille les esprits.

Que dire par ailleurs de l’importance de nouer des relations, d’enlacer, d’avoir – ou pas - un port d’attache, de faire - ou pas - tapisserie, de la beauté des entrelacs, tresses, passements, broderies et autres dentelles.

Tout ceci ne vous semble pas cousu de fil blanc ? Qu’à cela ne tienne, j’ai d’autres exemples – tirés pas les cheveux - pour les situations extrêmes : mécontentement ? paf, un crochet du gauche ; enfermement ? et hop, une serrure crochetée !!! par ici la sortie ;)

Vous trouvez que je brode ? Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Non pas que je veuille me défiler, mais… j’ai perdu le fil… N’en soyez pas défaits, je le récupèrerai, si tant est que l’absurde a des fils, car je n’ai pas réussi à vous refiler les surjeter, natter, torsader, piquer … ou même suturer … qui me sont passés par la tête.