20 nov. 2009

ParadÖxes



Et s’il fallait plonger au cœur des ténèbres pour y vivre l’illumination ? N’est-ce pas dans les moments sombres que l’on peut tracer précisément les contours de ses tourments ? N’est-ce pas dans les détours ombragés d’un sentier que l’on découvre l’abri pour méditer sur ses faiblesses, ses peurs ? Ou dans le flÖu et l’incertitude que l’on a conscience de ce qui est réel, rationnel, sensé et que l’on touche presque du doigt la vérité avant de la perdre de nouveau lorsque la lumière jaillit dans le lieu obscur où l’on s’était réfugié ?

C’est parfois au cœur des heures sombres que l’on a conscience de la fragilité de l’existence, de la vanité de ses attentes tout autant que de la beauté de l’éphémère et de l’amour que l’on porte à ses propres enfants.

1 commentaire:

  1. C'est tellement vrai et en même temps bien dommage d'avoir à sombrer pour ouvrir les yeux et voir ce qui est beau.
    D'autant plus que l'on ne trouve pas toujours au milieu de ces ténèbres la force de remonter. Mais on peut au moins y admirer la beauté, même de loin.

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