Trois énormes pierres grises empilées (bien grises !!!) dans une vaste
salle blanche, sous éclairage falot et six cents seaux (ou sept cents) en
séries dans cette même salle… qui en précédera une autre où j’aurais entassé
des tonnes de morceaux de tissus bien usés, de toutes les nuances de gris, sur
des trépieds de verre griiiiis… où je projetterais des photos de banquise qui fond.
Cela vous rappelle quelque chose ? Oui, c’est celâââ, je vous parle
créââââtion, ââârt conceptuel… tout en me remémorant mes fous rires (d’inculte
? de gros benêt ?) devant les… choses… emballées dans de la feutrine (bien
grise et bien moche) de…, des toiles blanches victimes de deux ou trois coups
de cutter ou les… « œuvres » de… « l’ancêtre de l’art contemporain » – art que
nous sommes priés de ne pas confondre avec l’art moderne, zut quoi !
Je vous passe les titres ou commentaires savants qui collent à ces « œuvres
» – en auraient-elles besoin si elles en étaient ? et je mets dans le même sac
– gris – l’architecture béton-verre-métal, nombreux journaux ou sites Internet
causant lettres, photographie, archi, peinture… où l’on ne voit que gris,
droites, gris, surfaces polies et… ennui ! Sans parler des créations en sacs
poubelles de… Le trash allant très bien au teint du gris ambiant.
Où sont les arbres, les couleurs, coulures et courbes ? Les mouvements, les
débordements, les surprises, la fantaisie, les arabesques… la vie ??? Et le
beau, l’émotion, le flou, le rêve ?
J’exagère ? Faites donc un tour sur Internet...
Ras-le-bol de l’artistiquement correct… Un autre jour, je vous dirai
comment il rejoint le… politiquement correct… En attendant, je vous fais de
l’art ? Cailloux mouillés ou branches en plastique, ça vous va ?
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